lundi, janvier 19, 2009

Dream 1968 to 2009 Hope


Aujourd'hui, 19 janvier Martin Luther King Day c 'est un jour ferie aux USA .

Demain c'est le 20 janvier 2009 l'investiture de Obama.

Il fait tres froid -10C, mais on n'a pas toujours rendez-vous avec l'Histoire.
J'essaye d'etre present a DC, pour dire un jour que j'y etais a mes enfants.

L'emotion est tres forte, surtout chez les personnes agees qui ont connu la segregation raciale, qui jubilentde bonheur a l'idee d'etre en vie en ce moment qu'ils n'ont jamais espere voir de leurs vie.

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samedi, janvier 17, 2009

Courtisans et intrigants à la manœuvre !

Jean-Baptiste Placca     (Photo : S.Bonijol/RFI)
Jean-Baptiste
(Photo : S.Bonijol/RFI)
A chacun sa croix ! Tandis que le Ghana ploie sous les compliments, le Niger, lui, offre le spectacle d’un bras de fer entre ceux qui voudraient voir le président Tanja prolonger son bail à la tête de l’Etat et ceux qui s’opposent fermement à toute remise en cause des dispositions constitutionnelles. A la fin de cette année 2009, le chef de l’Etat nigérien aura bouclé son second mandat. Dix ans ! Soit le maximum qu’autorise la Constitution. Ses partisans parlent d’une œuvre à parachever et mobilisent, manifestent, occupent à grands frais l’espace médiatique, pour obtenir la prolongation du règne. Face à eux, la société civile et les syndicats s’organisent pour empêcher ce qu’ils considèrent comme un recul de la démocratie. Le chef de l’Etat lui-même ne dit rien.
Et c’est bien ce qui inquiète une partie de l’opinion. Car, dans tous les pays du continent qui se sont livrés à ce jeu, c’est toujours par des manifestations d’une spontanéité suspecte que commence la mise en scène. Lorsque l’opinion aura été bien conditionnée, le président pourra alors apparaître, pour expliquer qu’il lui est impossible de résister à la volonté populaire. En avant, la présidence à vie ! De bonne source, Mamadou Tanja lui-même aurait confié à ses pairs de la Cedeao, en décembre dernier, à Abuja, qu’il n’avait aucune intention de se maintenir. Il ne devrait donc, en principe, pas aller contre la Constitution de son pays.
Le problème, en Afrique, est que le chef de l’Etat est trop souvent encerclé de gens qui désirent le voir s’incruster. Non pas tant parce qu’ils l’aiment d’un amour inextinguible, mais parce que, la plupart du temps, ils lui doivent tout et se préoccupent de leur propre avenir. La position juteuse qu’ils pourraient perdre au bord de la mangeoire, si le président venait à se retirer, passe alors avant l’intérêt général.
A force de concentrer les critiques sur le président, on en arrive à oublier tous ces courtisans et ces intrigants, nationaux comme étrangers, qui sont autrement plus dangereux pour la démocratie. Par le passé, ils ont souvent eu le dessus, en Algérie, au Cameroun, au Gabon, en Guinée, au Tchad, au Togo ou en Tunisie. Ils échouent aussi, de temps à autre, comme en Zambie, au Malawi ou, plus récemment, au Bénin et au Nigeria. Le défi, aujourd’hui, est donc de leur faire échec au Niger, en soustrayant le chef de l’Etat à l’influence de ceux qui orchestrent la spontanéité de ces foules de manifestants. Ce n’est pas le plus facile. Car les griots sont là, au réveil du chef, et ils sont encore là, tard le soir, pour éteindre les lumières, au moment où celui-ci s’endort. Mais puisque ces gens sont généralement d’une servilité sans borne, il suffirait que le président dise qu’il s’en ira pour les voir chanter, avec des arguments tout aussi convaincants, la grandeur et la lucidité de l’homme d’Etat.

par Jean-Baptiste Placca

[10/01/2009]

samedi, janvier 03, 2009

Dakar c'est en Argentine?

Le Rallye s'installe dans la verdure et nous ne verrons pas de si tôt le Dakar dans le Ténéré, pour ne pas dire a jamais car les latinos eux font lui font un accueil très enthousiaste (La passion latine embrase le Dakar, l'Argentine raffole du Dakar)
Au lieu de chercher a promouvoir le tourisme, nos spécialités du tourisme ont préféré successivement de Mano Daya, a Alambo en passant par Rhissa Ag Boula, manier la Kalachnikov dans les montagnes du Ténéré.
Moi je reste persuadé de et convaincu que les populations du Nord c'est a dire mes cousins touareg, doivent voir l 'avenir du Nord dans le tourisme, l'artisanat et l'agriculture que dans l'uranium dont nous ne maitrisons pas le cours mondial.
Ceux qui prennent les armes prétendent défendre les intérêts de leurs peuples, je ne crois pas encore une fois que la guerre (des pauvres) soit la solution.
Avec les mines et les armes qui circulent dans le Nord, même après un énième accord de paix, le tourisme aura de la peine à démarrer.
Ce n’est plus un secret que le Nord est devenu le lieu des trafics d’armes et de passage de la drogue. Les grottes du Nord du Mali servent base pour les otages occidentaux en attente d’être échangée pour de fortes poignées de dollar.
On raconte même que les méchants barbus seraient sortis des écrans d’Aljazeera pour apprendre le tamasheq dans notre désert, et qu’ils menacainet de s’en prendre au dernier Dakar en 2008. Probablement pure spéculation cette fois…
Pour moi né à Dakar et touareg de nom (Dan-Bouzoua signifie fils de touareg), le Dakar en Argentine, après une aventure glorieuse de 30 ans, c'est après la rébellion, la seconde catastrophe pour notre tourisme

Que vivement la paix revienne dans le Nord.