Vendetta Pas Coup d'Etat En Guinee-Bissau
Nino Vieira, un des fondateurs du paigc en compagnie d'Amilcar Cabral
L’armée affiche sa loyauté a l’égard du pouvoir civile et son respect de la constitution, ce n’est pas un coup d’Etat mais une vendetta.
Le chef d'état-major des forces armées, le général Tagmé Na Waié, avait été mortellement blessé dimanche 1 mars soir vers 20H00 dans un attentat à la bombe contre le quartier général de l'armée.
Le lendemain, le président bissau-guinéen Joao Bernardo Vieira a été tué tôt lundi par des militaires, en représailles. Il aurait été sévèrement torturé et passé à tabac avant d’être achevé a la kalachnikov et a la machette.
Du classique et du déjà-vu surtout pour nous au Niger, ou des militaires ont tirés a la mitrailleuse lourde 12.7 sur leur Chef suprême, leur General, notre président Barré Mainassara.
Ce qui est nouveau par contre c’est que l’armée affiche sa loyauté a l’égard du pouvoir civil et son respect de la constitution. Ce n’est pas un coup d’Etat mais une vendettan affirme les grades. Le président et son chef d’Etat major, anciens amis dans le maquis, se détestent depuis fort longtemps une fois au sommet du pays. Bref la revolution mange ses enfants comme on le dit.
Et la mafia d’Amerique latine de la drogue est logée au cœur du pouvoir civil et militaire dans ce pays qui lui sert de plaque tournante.
Les militaires n’ont pas saisis l’opportunité du pouvoir pour imposer une transition comme c’est l’habitude.
Il faut dire que depuis peu, les coups d’Etat en Afrique sont souvent opportunistes, un saut d’humeur de la troupe (souvent manipulée à dessein..), un président qui panique et voila le pays entraine dans une instabilité politique et un isolement diplomatique.
On regrette la mort des deux hommes et le comportement de la troupe en Guinée-Bissau, mais l’armée dans sa globalité nous donne ici l’exemple de ce que c’est qu’une armée républicaine.
Le chef d'état-major des forces armées, le général Tagmé Na Waié, avait été mortellement blessé dimanche 1 mars soir vers 20H00 dans un attentat à la bombe contre le quartier général de l'armée.
Le lendemain, le président bissau-guinéen Joao Bernardo Vieira a été tué tôt lundi par des militaires, en représailles. Il aurait été sévèrement torturé et passé à tabac avant d’être achevé a la kalachnikov et a la machette.
Du classique et du déjà-vu surtout pour nous au Niger, ou des militaires ont tirés a la mitrailleuse lourde 12.7 sur leur Chef suprême, leur General, notre président Barré Mainassara.
Ce qui est nouveau par contre c’est que l’armée affiche sa loyauté a l’égard du pouvoir civil et son respect de la constitution. Ce n’est pas un coup d’Etat mais une vendettan affirme les grades. Le président et son chef d’Etat major, anciens amis dans le maquis, se détestent depuis fort longtemps une fois au sommet du pays. Bref la revolution mange ses enfants comme on le dit.
Et la mafia d’Amerique latine de la drogue est logée au cœur du pouvoir civil et militaire dans ce pays qui lui sert de plaque tournante.
Les militaires n’ont pas saisis l’opportunité du pouvoir pour imposer une transition comme c’est l’habitude.
Il faut dire que depuis peu, les coups d’Etat en Afrique sont souvent opportunistes, un saut d’humeur de la troupe (souvent manipulée à dessein..), un président qui panique et voila le pays entraine dans une instabilité politique et un isolement diplomatique.
On regrette la mort des deux hommes et le comportement de la troupe en Guinée-Bissau, mais l’armée dans sa globalité nous donne ici l’exemple de ce que c’est qu’une armée républicaine.
publié par adanbouzoua à
1:17 PM
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